1. |
la bombe
07:08
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la bombe
[extraits d’une entrevue avec Jean-Paul Sartre]
Et comme une explosion
Les morceaux disparaîtront
Il confectionnera une bombe
Pour la désamorcer
Un garçon calme et droit
Qui un jour éclatera
Et il sait qu’elle fonctionnera
Les cliquetis dans ses neurones
Il regrettera sa décision
Même si elle était bonne
Il ne sait qui anéantir
Hommes politiques ou vampires
Câbles rouges entre ses doigts
Fils extensifs d’artisan
Le cliquetis infernal
D’une machine artisanale
Un peu d’espoir pour un homme en carton
Mourir en santé pour une destruction
Comprendre l’insouciance, la fierté, l’au-delà
Un esprit audacieux, travailleur minutieux
Il explosera
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2. |
vengeance
03:41
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vengeance
Depuis toujours je suis perdu
Tu m’agaces de ton plein cru
Mais là Le fusible vient de sauter
Je vais t’arracher ta petite face
Me défaire de toutes tes grimaces
En te disloquant les genoux
Je vais te rentrer un pieux dans les yeux
Voir ton sang me rendra heureux
Mais pourquoi, ne viens-tu pas chez nous?
[refrain]
Mais avant de te regarder mourir
Je vais t’avoir fait souffrir
Mais avant de te regarder souffrir
Je t’aurai montré mon sourire
Tout à coup je t’attrape la patte dans le sac
Je te saigne d’un coup de matraque
Tu comprends que je t’avais prévenu
Je te présente ma bonne humeur
Tu murmures des cris de douleur
Maintenant que notre amitié est revenue
[refrain]
Mais avant de te regarder mourir
Je vais t’avoir fait souffrir
mais avant de te regarder souffrir
Je t’aurai montré mon sourire
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3. |
tendre dinosaure
05:13
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tendre dinosaure
Je me suis demandé
Pourquoi me contrôler
Quand elle se présente
L’envie de se dresser?
Comment ramollir?
Comment rester droit
Quand elle se présente
L’envie de se dresser?
Un dinosaure qui devient mou et qui est fatigué
Tous les soupçons des professeurs pourraient être effacés
Devant l’école toutes les jeunes femmes pour un seul étudiant
Ainsi la course est folle, le joli monstre qui prend son temps
La peau rugueuse et la sueur qui coule lentement
Il transpire pendant que ses écailles s’écroulent calmement
L’étudiant et le dinosaure qui deviennent des complices
Le reptile, l’étudiant et l’amoureuse dans un délice
Elle a peur du beau dinosaure tendre et affectueux
Une amitié en moins ou deux contre un, c’est incestueux
L’étudiant couche le dinosaure pour sa fidélité
Le dinosaure et l’amoureuse qui se font écraser
Elle est heureuse
Mais elle est fatiguée
Le temps passe
L’été approche
Le trio commence
À s’alourdir
Elle est heureuse
Mais elle est fatiguée
Le temps passe
L’été approche
Le trio commence
À s’alourdir
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4. |
valse hivernale
03:47
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valse hivernale
Un grand foulard
Autour de mon cou
Frêle
Il se fait tard
Le vent et le froid
S’en mêlent
J’entreprends ma grand marche
Je suis un spectacle
Pour cette foule de flocons
Paysage moribond
[refrain]
C’est l’hiver Québécois
Qui jappe et qui aboie
Pourquoi suis-je seul?
Imagination craquelée
Me chuchote à l’oreille
C’est parce que tu es inanimé
Je m’amuse pourtant
La noirceur m’entend
Rire
Je regarde à gauche
Je regarde à droite
À l’instant
Et j’engage le combat
Le froid qui glace mes doigts
Les crissements sous mes pieds
Mes grandes pattes sont gercées
[refrain]
C’est l’hiver Québécois
Qui jappe et qui aboie
Pourquoi suis-je seul?
Imagination craquelée
Me chuchote à l’oreille
C’est parce que tu es inanimé
J’arrive à la maison
C’est l’exaltation
Tout seul
Je réchauffe mes orteils
Mais ils ne sont plus là
Je déteste le froid
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5. |
le départ
05:43
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le départ
Attention à toi
Je ne sais pas
Si je reviens
Soir ou matin
Ma tête est loin
Ça sert à rien
Fruit de mes mensonges
Qui partiront
Avec moi
En voyage
Je traverse les nuages
[refrain]
Pour m’éloigner
Une aventure
C’est de la torture
Un déplacement
Une distance
Un départ
Et j’irai voir les lits
De toutes les femmes
En espérant
Te rendre jalouse
Comme une épouse
J’attends le douze
Du mois prochain
Pour te raconter
Tout mon chemin
Des kilomètres
Me rapprocher
D’où j’aimerais être
[refrain]
Pour m’éloigner
Une aventure
C’est de la torture
Un déplacement
Une distance
Un départ
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6. |
cerveau reptilien
02:46
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cerveau reptilien
Le temps passe près de moi
Je ne suis pas obligé de me lever
Dans ma tête dure
Aucune raison de me laver
Dame nature change de saison
Elle est fâchée
[refrain]
Elle m’a déstabilisé
Elle qui m’embrassait
Elle croisait les bras
Elle qui m’a fait pleurer
Elle me caressait
De ses yeux vitreux et froids
Un année de plus
Pour qu’elle se cache
Comme une vieille
Je devrais me balader dehors il fait tellement grand
Je pense à cette solitude
À ces gens morts-vivants
[refrain]
Elle m’a déstabilisé
Elle qui m’embrassait
Elle croisait les bras
Elle qui m’a fait pleurer
Elle me caressait
De ses yeux vitreux et froids
Des gens vêtus de draps blancs
Dame nature
Couverte de poussière
Tout fonctionne au ralentis
Un paysage paisible
Un peu trop blanc
Aucun échange, aucune solution
Dis adieu aux autres pour moi
Je suis reparti
Pour décrire mes maux de tête
Pour me reposer
Je vivrai dans le passé
J’y ai repensé
J’y ai repensé
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7. |
débordent de partout
05:40
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débordent de partout
Il pleure
L’eau lui arrive aux orteils
Il y a un robinet
Où l’eau coule d’un seul trait
Il se sent correct
Mais un peu moins sec
Dans sa chambre hermétique
Il n’y a pas si longtemps
Que tout était magique
Mais là son amoureuse
Elle le laisse colérique
Et il se sent mal
Mais un peu moins sale
Dans sa chambre imperméable
[refrain]
Vouloir que du bien mais laisser couler l’eau
Il perd son temps à monter un bateau
Maintenant, ses poumons qui s’inondent
Vouloir que du bien mais laisser couler l’eau
Il perd son temps à monter un bateau
Maintenant, ses poumons qui s’inondent
Ses ondes, qui lui coupent le souffle
[refrain]
Mais là elle est partie
Leur amour est fini
Son plancher est mouillé
Il est seul et embarré
Le foutu lavabo
Dans le fond de sa chambre
Son amour de décembre
Le liquide qui lui
Arrive au genou
Les souvenirs qui
Débordent de partout
Il nage jusqu’à la porte
Mais il ne peut l’ouvrir
Elle est inaudible
[refrain]
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8. |
Une maison en Italie
03:44
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une maison en Italie
Je te parlerai
De mes gestes grandioses
Tu me regarderas
Sans me contredire
Et tu te seras calmée
Après une vie incontrôlable
Et je te dirai
Comment ta maison est belle
Une fois par deux mois
J’irai te visiter
Tu verras tes petits enfants
Et tu ne verseras pas de larmes
Et dans ta grande demeure
Ce sera bonheur et nostalgie
Et avant que tu nous quittes
Tu feras un grand repas
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9. |
Ste-Catherine
04:26
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Ste-Catherine
Si tu penses
Que je te déteste
Tu devrais te calmer
Tu te trompes
Et je proteste
Catherine ahaha
Tu n’est pas une sainte
non
Arrête de faire semblant
D’être en crise
C’est accablant
Arrête de faire semblant
D’être en crise
C’est fatigant
Mais tu pleures pour moi
Relève-toi
Tu restes assise
Tu me décourages/déranges
Enlève ta chemise
Tu prends un verre en le brisant
Tu fais un regard méprisant
Tu pleures pour moi
Ne brise pas mes CDs
Je te les avais passés
Je te les avais confiés
Mais j’ai défoncé ta serrure
J’arrangerai tes déchirures
Avant que tu partes
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Tulipes Montréal, Québec
Le projet musical Tulipes c'est de la musique qui donne l'impression de vivre les meilleurs moments du printemps: un réveil ensoleillé, une bière au parc avec des amis, un souper sur une terrasse, une soirée de lecture dans un hamac. Les chansons pop rock d'Alexis Duval dessinent un univers parfois angoissant, parfois psychédélique, toujours coloré. ... more
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